Stratégie directe : argile, filets, paillage, huiles essentielles

La première approche consiste à agir de manière directe, localisée et avec des effets attendus à court terme.

Les travaux du Grab ont ainsi mis en évidence depuis quarante ans l’efficacité de nombreux produits naturels compatibles avec le cahier des charges bio, par exemple l’argile pour combattre le puceron cendré du pommier. Ces travaux ont ainsi permis de faciliter leur homologation et leur utilisation en France. D’autres essais ont combiné la lutte biologique et d’autres méthodes comme la protection mécanique. Certaines de ces méthodes s’avèrent très efficaces. Ainsi, le dispositif de filet Alt’Carpo, élaboré avec la Chambre d’Agriculture de Vaucluse, a montré une bonne protection contre le carpocapse du pommier (Cydia pomonella). Pour ce même ravageur le Grab a aussi permis à l’université d’Alès et à l’INRA d’obtenir un nouveau virus de la chenille de ce papillon et une phéromone qui perturbe son cycle de reproduction.

Pour limiter l’enherbement tout en préservant l’environnement, l’efficacité et la dégradation de nombreux paillages biodégradables ont été évaluées. Le Grab a aussi montré il y a déjà 20 ans, l’intérêt du traitement à l’eau chaude pour une meilleure maîtrise des maladies de conservation de la pêche en post-récolte.

Autre piste, l’utilisation des huiles essentielles, certaines comprenant des propriétés antifongiques puissantes.

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