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La "Faites sans OGM" bat son plein à Montfavet

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La neuvième édition de la "Faites sans OGM" se déroule ce week-end à la salle polyvalente de Montfavet. Cette année encore, il s'agit de promouvoir une agriculture respectueuse de l'environnement et de la santé.

Selon les organisateurs, la lutte contre les pesticides et les OGM passe par l'utilisation de produits biologiques Selon les organisateurs, la lutte contre les pesticides et les OGM passe par l'utilisation de produits biologiques
Selon les organisateurs, la lutte contre les pesticides et les OGM passe par l'utilisation de produits biologiques © Radio France - Boris Loumagne

Alors que le Salon de l'agriculture se déroule en ce moment à Paris, ici en Vaucluse, à la salle des fêtes de Montfavet, la neuvième édition de la "Faites sans OGM" propose aux agriculteurs et aux consommateurs de s'informer autour de conférences, de stands ou de la projection de films. L'événement organisé par l'association Foll'avoine a pour but de promouvoir une biodiversité sans OGM, la protection des terres fertiles ou de mettre en avant les alternatives aux pesticides.

La présidente de l'association Foll'avoine, Mireille Lambertin, tient à rappeler que les OGM sont toujours présents en France, malgré plusieurs interdictions de commercialisation ou de culture de semences génétiquement modifiées : "il y a des OGM au sens scientifique du terme mais qui ont été exclus du champ d'application de la directive sur les OGM ; et puis nous importons beaucoup d'OGM pour l'alimentation animale, sous forme de soja ou de maïs".

Lors de la "Faites sans OGM", on affiche clairement la couleur chez les participants.
Lors de la "Faites sans OGM", on affiche clairement la couleur chez les participants. © Radio France - Boris Loumagne

L'autre objectif de ce rassemblement est d'élaborer des alternatives aux pesticides et aux OGM. Voilà pourquoi l'agriculture biologique est mise à l'honneur à cette "Faites sans OGM". De plus en plus de producteurs veulent se convertir au bio. Mais il y a encore beaucoup de contraintes selon Malvina Malbec, elle est apicultrice à Bonnieux : "la certification en bio coûte cher et puis on manque de conseils techniques pour convertir une exploitation en bio".

La partie technique, c'est le groupement de recherche en agriculture biologique qui s'en charge (Grab). Si l'on prend l'exemple des arbres fruitiers, le Grab va sélectionner ou créer des variétés adaptées à l'agriculture biologique : des variétés plus autonomes, plus rustiques et plus résistantes.

François Warlop et les autres membres du Grab encouragent également le développement de l'agroécologie : "concrètement, si je mets en place des carottes sauvages sur ma parcelle, je sais que c'est une plante très attractive pour les coccinelles qui vont ensuite aller sur la culture pour consommer les pucerons et les autres ravageurs".

Les solutions existent donc pour se passer des pesticides et pour se convertir au bio. Les viticulteurs de Vaucluse l'ont bien compris puisque le département est le premier producteur de vin bio en France.

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