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Gêner l’installation des pucerons sur melon – GRAB 2013
Les plantes répulsives sont des plantes perturbant l’installation des ravageurs dans les cultures à travers la production et l’émission de composés organiques volatils (COV). De nombreux ravageurs, dont la plupart des espèces de pucerons, réagissent en effet aux odeurs émises par certaines plantes et utilisent cette information chimique pour localiser et sélectionner leurs plantes-hôtes. Le puceron Myzus persicae est par exemple attiré par l’odeur de ses plantes-hôtes mais son comportement de recherche peut être affecté par les COV émis par certaines plantes situées à proximité. Les plantes aromatiques ainsi que celles de la famille des Lamiaceae et des Alliaceae sont celles qui produisent des composés répulsifs et qui peuvent potentiellement être utilisées pour contrôler les populations de ravageurs. Valorisables ou non commercialement et sans effet négatif sur les cultures, les plantes répulsives peuvent être introduites à proximité ou au sein-même des parcelles cultivées. Les travaux sont menés avec l’appui scientifique de l’UMR PSH de l’INRA de Montfavet qui dispose d’une expertise sur le pathosystème poivron-Myzus persicae. L’objectif de cette année est d’évaluer l’intérêt de plantes répulsives (romarin) au sein d’une culture de melon, pour limiter la colonisation et la multiplication des pucerons. L’attaque très faible en pucerons cette année rend l’interprétation des résultats difficile. L’effet du romarin n’est pas net : il semble défavoriser les pucerons côté Nord, et les favoriser côté sud. Les auxiliaires (à part peut-être les Chrysopidae) ne semblent pas affectés part la présence des romarins. [L13PACA02]
>> Fiche-Résultat-Expérimentation_PlantesRepulsivesPuceron – GRAB 2013
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