Qui participe à ce projet ?

Les serres agricoles bioclimatiques, appelées aussi serres solaires passives, sont diffusées par le Geres depuis 2004 dans les régions froides d’Asie Centrale. Depuis 2012, Agrithermic et le RATHO/ASTREDHOR développent des techniques bioclimatiques adaptées au contexte français.

Fort de ces expériences, à partir de 2016, cette technologie low-tech est expérimentée auprès de 6 agriculteurs.trices de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, avec le Grab et le bureau d’études Agrithermic en partenaires techniques

Des serres solaires passives

La structure de la serre bioclimatique capte, accumule et restitue elle-même la chaleur captée la journée dans la masse thermique. Celle-ci est constituée de matériaux lourds, à forte inertie thermique comme l’eau ou la pierre. Elle est alors restituée la nuit ou lors des séquences nuageuses. L’ensemble est isolé afin de réduire les pertes thermiques.

4 nouveaux modèles adaptés au contexte régional ont ainsi été développés, pour répondre à :

  • la diversification de la production (autonomisation vis-à-vis de l’approvisionnement en plants)
  • l’allongement de la saison culturale pour une meilleure rentabilité de l’exploitation
  • la production en altitude afin de favoriser l’implantation ou le maintien d’activité en territoire isolé.

Les résultats

Fort de ces expériences, il a été élaboré un Guide de conception d’une serre bioclimatique.

Découvez aussi les serres bioclimatiques en 4 minutes de vidéo .

Et la suite ?

Face aux très bonnes performances énergétiques, agronomiques et économiques de ces serres, une phase de dissémination des serres bioclimatiques est engagée à partir de 2021 (jusqu’à mai 2025).

 

Cette suite du projet a pour objectif de :

  • former et outiller des relais locaux pour pré-identifier la pertinence de mise en place d’une serre bioclimatique
  • et bien sûr, continuer à accompagner différents acteurs pour la conception de leur serre : exploitant.e.s agricoles, collectivités, etc.

Dans sa première phase, ce projet a reçu le soutien de l’ADEME, de la Région SUD Provence Alpes Côte d’Azur et de la fondation Itancia.

Dans sa phase de dissémination, le projet reçoit le soutien de l’ADEME.