Ravageurs résurgents en vergers biologiques : Hoplocampe du pommier

Par Claude-Eric Parveneaud et Johanna Brenner

Expérimentation 2005

– La densité d’hoplocampes (4 espèces confondues) est variable selon l’environnement immédiat. Bien que l’on explique souvent sa présence avec la proximité de zone boisée, la densité observée dans le bois est faible. En revanche, leur densité est très forte à proximité des pommiers de variétés, Goldrush qui fleurissent précocement.
– Les 4 espèces d’hoplocampe ont été observées mais l’hoplocampe du pommier H. testudinea domine largement (97% des individus piégés), y compris dans la parcelle de poiriers suivie.
– La courbe de vol a pu être précisée et les adultes sont présents pendant 3 semaines.
– En 2014, les 4 applications d’infra-dose de fructose avant floraison n’ont pas permis de réduire les dégâts d’hoplocampe sur la variété Crimson Crisp. A la dernière notation du 23 mai 2014 avant éclaircissage, le taux de fruits contaminés est de 14.1% et 15% respectivement sur les modalités fructose et témoin. Le développement limité de la surface des feuilles et fleurs peut limiter le contact du végétal avec le fructose. Pour limiter ce biais l’essai sera poursuivi en 2015 sur la variété Goldrush, une variété de la parcelle avec des dégâts importants en 2014, à floraison également précoce et à développement foliaire plus précoce que Crimson Crisp.