• Monilia laxa : Isothérapie – GRAB 2012

Sur abricotiers, le Monilia laxa se développe sur rameaux, fleurs et fruits, provoquant de lourdes pertes dans les vergers infestés. Dans l’objectif de trouver des méthodes alternatives à l’utilisation du cuivre et du soufre, des traitements isothérapeutiques sont testés depuis 2007.  En 2012, deux dilutions (4DH, 12DH) sont comparées à un témoin non traité, une référence à base de cuivre systématique (3 kg de Cu métal /ha), une référence à base de cuivre réduite (1,5 kg de Cu métal/ha), une association cuivre et argile kaolinite et une décoction de prêle avec cuivre. L’essai est mené sur Early Blush. Les conditions météorologiques du printemps ont été peu favorables au développement du monilia sur fleurs mais a permis d’obtenir suffisamment de dégâts pour pouvoir conclure sur l’essai. Seuls les arbres témoin, n’ayant donc reçu aucun traitement ont été les moins attaqués par Monilia laxa [A12LR01].

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  • Monilia laxa :Aromathérapie – GRAB 2012

L’aromathérapie constitue un autre axe de recherche et a débuté en 2009. Neuf huiles essentielles sélectionnées en 2010, sont testées à différentes concentrations sur Monilia laxa en boite de pétrie.

L’huile essentielle ayant donné les meilleurs résultats en laboratoire, est appliquée sur fleurs à deux concentrations différentes en 2012 et sont comparées à un témoin non traité, une référence cuivre et un mélange huile essentielle et argile kaolinite calcinée. Ce mélange, sans un gramme de cuivre, a donné des résultats intéressants et proches de ceux obtenus avec la référence cuivre [n° A12 PACA 05]

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  • Monilioses sur pêcher : phytothérapie – GRAB 2012

En agriculture biologique, les applications réalisées pour limiter le développement des monilioses sur fruits sont des traitements cupriques essentiellement. Dans la recherche d’alternatives à l’utilisation du cuivre, des tests de préparations à base de plantes sont menés dans le cadre du projet Cas Dar 4P. Des extraits éthanoliques de prêle des champs, d’écorce de Saule blanc, de feuilles de Saule blanc et d’absinthe, sont testés comme traitements complémentaires à l’itinéraire du producteur et comparés à ce dernier. Ces extraits ne permettent pas de limiter le nombre de fruits moniliés à la récolte mais par contre, l’extrait éthanolique de feuilles de Saule blanc limite le développement de monilioses sur fruits en post-récolte [n° A12LR06]

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