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  • Favoriser les punaises mirides en bio – GRAB 2009

Calendula en bande florale GRAB

En tomate sous abris, les observations réalisées sur notre station ont montré que le contrôle réussi des acariens tétranyques et des aleurodes au GRAB peut être attribué en grande partie aux mirides (punaises prédatrices) indigènes. Ces punaises (Macrolophus, Dicyphus) ont été retrouvées en grand nombre dans le tunnel, alors qu’aucun lâcher n’avait été réalisé.

Cette année d’essai a aussi permis d’établir des bandes florales chez 3 producteurs. Le semis de Calendula (souci, photo ci contre) et de Dittrichia (inule) a permis d’attirer des Macrolophus et des Dicyphus en nombre important, confirmant ainsi les résultats obtenus sur la station du GRAB. Les punaises prédatrices Macrolophus et Dicyphus devraient s’abriter dans ces bandes florales cet hiver pour être présentes de façon précoce dans les abris l’année prochaine. L’impact de ces bandes florales sur les populations d’auxiliaires retrouvées dans les abris sera évalué l’année prochaine.

Pour l’implantation de futures bandes florales, il sera possible de diminuer de moitié la dose de semis de Calendula (à 2,5g/m²), ce qui permettra de réduire les coûts. L’installation de Calendula est très satisfaisante cette première année ; il faudra évaluer sa capacité à se maintenir ou à se re-semer. Dittrichia, vivace, met plus de temps à s’installer. Son occupation du sol devrait être meilleure l’année prochaine.

>>Fiche-Résultat-Expérimentation_BiodiversitéAcariens_GRAB_2009

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  • Favoriser les auxiliaires pour gérer la mouche de la carotte en bio GRAB 2009

Cet essai s’inscrit dans le cadre d’un programme CASDAR débuté en 2009 et fini en 2011.

Cette première année d’essai a notamment permis de réaliser des suivis des auxiliaires (carabes et staphylins) dans les cultures de carotte. Les carabes et les staphylins sont des prédateurs généralistes courant au sol : ils consomment des œufs de mouche, mais aussi des limaces et escargots. Ils sont retrouvés en nombre important, sans que l’on puisse pour l’instant corréler leur abondance à la présence proche d’une haie.

L’attaque de mouche a été très faible cette année, ce qui n’a pas permis d’évaluer l’impact (positif ou négatif) des haies sur les populations et donc les dégâts de mouche. La répétition des sites (essais mis en place par les autres partenaires du CASDAR partout en France, essais répétés 3 ans) permettra d’apporter plus de réponses sur le potentiel de régulation naturelle des haies vis-à-vis des mouches.

>> Fiche-Résultat-Expérmentation_BiodiversitéMoucheCarotte_GRAB_2009

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