Optimisation de la fertilisation en culture biologique d’aubergine sous abri

Par Hélène Védie et Catherine Mazollier

Expérimentation 2003 

L’objectif initial de l’essai, tester l’apport en cours de culture d’aubergine de fertilisants liquides dans le goutte à goutte, n’a pas été atteint. En effet, la teneur en nitrates du jus des pétioles, diagnostic retenu pour décider des ré-apports, n’est jamais descendue en dessous des seuils de sous-nutrition azotée.
La fertilisation « réduite », avec un apport de 150 unités d’azote total, libérant approximativement 90 unités d’azote disponible, a donc été suffisante pour alimenter la culture d’aubergine greffée dans nos conditions de sol plutôt favorables. D’une part, le système racinaire très puissant du porte-greffe prospecte un volume important de sol, d’autre part il se peut que la minéralisation des produits organiques apportés en fond ait été plus importante que celle que nous avions estimée.

Les dégâts occasionnés par les acariens et pucerons, plus marqués dans l’un des tunnels ont aussi perturbé cet essai.
Les fertilisants liquides seront testés dans de prochains essais, avec des apports :

  • Dans le goutte à goutte sur cultures longues
  • Par aspersion sur cultures d’hiver (épinard, salades)