Effet répulsif, par certaines huiles essentielles et certaines plantes aromatiques, sur la mouche Drosophila suzukii

Effet répulsif par huile essentielle

Par Sophie-Joy ONDET

Dans la recherche de méthodes de lutte ou de protection face à Drosophila suzukii, nous testons certaines huiles essentielles en diffusion passive dans l’objectif de faire fuir la mouche. Le dispositif consiste à imbiber d’un mélange d’huiles essentielles 4 éponges suspendues par arbre 2 fois par semaine. Les huiles essentielles les plus prometteuses d’après les screening des années précédentes (HE d’ail, de girofle et de Lemongrass), ont été reprises en 2020, en mélange à 1% et à 0.1%.
Le pourcentage de cerises attaquées dans ce verger a été encore faible cette année sur les arbres témoins (2,5 %). L’effet répulsif le plus intéressant est observé pour le mélange de ces trois huiles essentielles à 0,1% alors qu’en 2019 c’était le mélange à 1 %. Des différences statistiques entre modalités ont été obtenues. Le protocole doit être adapté pour éviter de nouveau les faibles niveaux de pression.

Effet répulsif par plantes aromatiques

Par François WARLOP et Maëlle SIMOND

Un second essai sur cette thématique de diffusion d’éléments répulsifs a été mis en place en 2020. Les composés volatils de 5 plantes aromatiques sont visés. Elles ont été suspendues dans les cerisiers adultes quelques jours avant véraison et jusqu’à la récolte. Le taux d’attaque des cerises chez ce même producteur ayant été très faible (1,8 % de cerises piquées) et les résultats très hétérogènes entre répétitions, l’effet observé d’une diminution du taux de fruits piqués ne peut être validé.
Cet essai est à reconduire sous des niveaux de pression un peu plus forts voire un protocole différent.

Ces actions ont reçu le soutien financier du ministère chargé de l’agriculture.

La responsabilité du ministère chargé de l’agriculture ne saurait être engagée.