Sensibilité variétale à la cloque et aux monilioses

Afin d’identifier des variétés adaptées à une conduite en agriculture biologique, deux essais variétaux ont été mis en place : 14 variétés d’abricotier sont évaluées sur le domaine de Gotheron, en collaboration avec l’Inrae, et 9 variétés de pêcher sont évaluées chez un arboriculteur à Loriol. Ces essais s’inscrivent dans le cadre du projet EVALAB.

Côté Abricotiers

Par Claude-Eric Parveaud, Maxime Jacquot (GRAB), Valentine Juan (stagiaire GRAB), Laurent Brun, Pedro Asencio, Franck Merlin, Guy Clauzel (INRAE Gotheron)

En quatrième feuille, un tiers des abricotiers a été endommagé partiellement ou entièrement par une chute de neige précoce mi-novembre 2019. En 2020 des différences significatives du comportement agronomique (phénologie, charge fruitière, rendement) et de la sensibilité variétale aux bioagresseurs ont été mis en évidence en fonction des variétés. Par exemple, la fréquence de rameaux nécrosés par les monilioses est comprise entre 12 et 61% selon les variétés en 2020. Le calcul de l’indice de risque de contamination permet d’améliorer la fiabilité de l’évaluation de la sensibilité : il est possible de comparer des niveaux de dégâts pour des risques de contamination équivalents. L’évaluation de la qualité organoleptique fait apparaître des différences variétales importantes. Elles devront être confirmées sur plusieurs années.

Côté Pêchers

Par Claude-Eric Parveaud (GRAB) et Valentine Juan (stagiaire GRAB)

Concernant les pêchers, conduit en bio en limitant les intrants, la forte sensibilité à la cloque de la variété Orine est confirmée en 2020. Des niveaux d’infestation au puceron farineux supérieurs aux années passées ont été observés, avec des dégâts très marqués sur la variété Sanguine de Chanas. Sur fruits, les dégâts de tordeuse orientale varient entre 6 et 37% selon les variétés. Sanguine Durieux et Reine des Vergers sont les deux variétés les plus appréciées gustativement.

Cette action a reçu le soutien financier de La Région Auvergne-Rhône-Alpes grâce au programme PEPIT (2019-2021).