PROJET SAMBA : Systèmes Agroécologiques Maraichers, Biodiversité fonctionnelle et Auxiliaires

Années : 2022 – 2026 ?
Thématiques : Développement durable la filière maraîchère mahoraise : du choix variétal à la gestion des ravageurs et des auxiliaires de cultures.
Productions : Maraîchage
Mots clés : maraîchage tropical, auxiliaires de cultures, biodiversité fonctionnelle, entomofaune, ravageurs, bioagresseurs, variétés résistantes, plantes de service, gestion agroécologique, fertilité du sol, micro-organismes bénéfiques, biochar, inventaire entomologique, lutte biologique, Mayotte A trier ?
Présentation
Ce projet s’inscrit dans la poursuite des différentes phases des projets du réseau RITA (Réseau d’Innovation et de Transfert Agricole) développées depuis 2012 à Mayotte. Il vise à développer de manière durable la filière maraîchère mahoraise en intervenant à différentes étapes du processus de production, du choix variétal à la gestion des ravageurs et des auxiliaires de cultures. Les activités de recherche-développement-transfert ont été définies en concertation avec les partenaires du projet, et répondent aux besoins exprimés par les agriculteurs, aux enjeux de l’agro-écologie et du développement de la filière Agriculture Biologique sur l’île.
Le projet SAMBA réunit 6 partenaires : le Lycée agricole de Coconi, la COOPAC (Coopérative des Agriculteurs du Centre), le CIRAD, (Centre de coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement), le Grab (Groupe de Recherche en Agriculture Biologique), l’Astredhor (Institut technique de la filière horticole) et l’Université de Rennes (UMR ECOBIO).
Un projet orientés sur 4 actions
Les travaux menés dans la continuité de la première programmation du RITA SAMBA (2022-2023) sont orientés sur 4 actions :
1. L’identification de variétés résistantes aux maladies et performantes en conditions tropicales :
Des essais variétaux sont régulièrement mis en place au sein de l’exploitation du Lycée Agricole de Coconi sur différentes espèces (laitue, concombre, aubergine, tomate, chou, poivron) avec un minimum de 4 variétés par essais. Les résultats sont résumés dans des fiches de synthèse présentant les conditions de l’essai, les rendements obtenus sur chaque variété, et les observations réalisées sur leur sensibilité aux maladies et aux conditions climatiques locales.
2. L’acquisition de données bio-écologiques sur les auxiliaires et les ravageurs des cultures maraîchères de Mayotte
Ces travaux ont permis de référencer à ce jour 150 espèces liées à l’entomofaune en maraîchage. Le travail d’inventaire global est mené en parallèle d’études plus spécifiques sur l’attractivité de différentes plantes de services pour les auxiliaires de cultures. Des interactions positives entre auxiliaires et ravageurs ont été recensées, ainsi que des pistes prometteuses pour favoriser l’entomofaune auxiliaire au sein des cultures. Un guide de terrain des auxiliaires et bioagresseurs des cultures maraichères à Mayotte a bénéficié d’une grande mise à jour incluant toutes ces dernières nouveautés. Le projet RITA SAMBA étant très lié avec le groupe DEPHY ferme Mayotte sur le sujet des auxiliaires de cultures, vous retrouverez ce guide sur la page Ecophytopic du groupe.
3. La fertilisation et la stimulation des défenses des cultures via l’amélioration de la vie du sol
Une première expérimentation sur l’utilisation de micro-organismes bénéfiques et l’apport de biochar a été mise en place pour un suivi sur le long terme.
4. Le transfert des connaissances acquises au cours de ce projet et des précédents projets RITA sur le thème du maraîchage aux professionnels du monde agricole mahorais
Les résultats issus du projet sont partagés aux différents acteurs du monde agricole par le biais de supports pédagogiques (fiches techniques, posters et guide de terrain). Des ateliers de transfert sont organisés au Lycée agricole et sur des parcelles agricoles réparties dans l’île, principalement pour sensibiliser les producteurs sur les auxiliaires de cultures et favoriser leur montée en compétence sur la gestion des bioagresseurs. Des ateliers sont également organisés pour les apprenants du Lycée agricole et du CFPPA avec des temps d’information en salle, des ateliers pratiques sur le terrain et des visites d’essais. »
Le Grab dans ce projet
Les autorités de Mayotte souhaitent s’appuyer sur l’agroécologie pour faire face aux défis que rencontre la production maraîchère mahoraise. La biodiversité fonctionnelle des auxiliaires indigènes constitue un axe de recherche majeure, pour limiter l’usage de produits phytosanitaires et les coûts pour les producteurs.
Le Grab a travaillé depuis plus de 20 ans sur ces approches en métropole et bénéficie d’une certaine expertise. Le rôle du Grab est d’accompagner les techniciens de Mayotte dans leur montée en compétences, au niveau de la méthodologie expérimentale et au niveau de la connaissance des auxiliaires et de leurs plantes-hôtes. Le Grab participe à distance à l’élaboration des protocoles de suivi, conjointement avec les autres partenaires scientifiques et accompagne l’analyse des résultats. Des missions à Mayotte sont aussi organisées pour participer aux inventaires entomologiques, identifier des plantes de service intéressantes et diffuser les résultats grâce à des ateliers de transfert.
Contact : Jérôme Lambion
Description
Description
Partenaires
Lycée agricole de Coconi, la COOPAC (Coopérative des Agriculteurs du Centre), le CIRAD, (Centre de coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement), le Grab (Groupe de Recherche en Agriculture Biologique), l’Astredhor (Institut technique de la filière horticole) et l’Université de Rennes (UMR ECOBIO).
Financeurs à garder comme GAMHA ?
Avec la contribution du compte d’affectation spéciale développement agricole et rural CASDAR géré par le Ministère de l’Agriculture / France Agri Mer
La responsabilité du ministère chargé de l’agriculture ne saurait être engagée.
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